2017年7月10日星期一

Des « dérives inacceptables » pour les tarifs des soins dentaires

Les soins dentaires « constituent la principale raison du renoncement aux soins auquel déclare être confrontés près d’un tiers des consommateurs », soulignent, dans un communiqué commun, le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss), la société Santéclair et le magazine 60 Millions de consommateurs. Ce phénomène, désormais connu, s’explique notamment par les restes à charge élevés auxquels doivent faire face les patients après être passés chez le dentiste. Vous pouvez vérifier plus de lampe à photopolymériser sur matériel dentaire



Selon une étude menée par l’Observatoire citoyen des restes à charge en santé et publiée dans le numéro de décembre de 60 Millions, les soins dentaires représentent pas moins de 6 milliards d’euros de restes à charge par an après remboursement de l’Assurance maladie. Concrètement, l’usager doit par exemple payer de sa poche environ 240 euros pour une couronne et jusqu’à 700 euros pour une prothèse unimaxillaire.

Soulignant que le reste à charge constitue la "principale raison de renoncement aux soins auquel déclare être confronté près du tiers des consommateurs", l'association relève que pour les passages chez le dentiste ce reste à charge est "élevé", même après l'intervention des complémentaires santé.

Cette étude, au sommaire du numéro de décembre de "60 millions de consommateurs", a été réalisée à partir des données enregistrées par la Sécurité sociale par l'Observatoire citoyen des restes à charge en santé, créé début 2013 par 60 millions de consommateurs, le CISS (collectif de patients) et Santéclair, filiale de plusieurs complémentaires santé.

Nombre de dentistes feraient en outre des choix thérapeutiques « discutables » en matière de prothèses dentaires. Ils auraient ainsi tendance à privilégier les solutions les plus onéreuses pour soigner leurs patients, alors que des alternatives moins coûteuses pourraient être envisagées. C’est par exemple le cas avec l’« inlay-core », une reconstitution partielle de dent fabriquée chez le prothésiste et facturée librement par le dentiste de 150 à 300 euros selon les départements. Dans certains cas, ces inlays pourraient très bien être remplacés, à qualité de soins égale, par ce que l’on appelle une « reconstitution sous couronne au fauteuil », une prothèse réalisée par le dentiste à son cabinet.






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