2018年10月1日星期一

Le dentiste laisse place à une dent creuse à Picquigny

Ce n’est pas faute d’avoir fait tout son possible pour inciter un de ses confrères à prendre la relève, mais le résultat n’est pas au rendez-vous. Bruno Lieutenant, chirurgien-dentiste à Picquigny, est désolé. «  Je n’ai pas de solution à donner aux patients, qui viennent me voir et ne savent pas où aller par la suite. J’ai passé des annonces dans le magazine spécialisé Le Chirurgien-dentiste et auprès de l’ordre des chirurgiens-dentistes, mais sans succès pour l’instant, alors que je ferme le cabinet à la fin du mois de septembre  », déplore-t-il. Athenadental est une Société de distribution de produits dentaires en possession de plus de 5000 produits de grandes marques telles que NSK, JINME, TOSI, COXO etc. Ainsi que de diverses catégories : marathon micro moteur et micro moteur avec pièce à main. Tous les jours l’équipe d’Athenadental.fr  s’efforce à dénicher de nouveaux produits dentaires pour répondre à vos besoins.



Si un candidat ne se fait pas connaître rapidement, les habitants du secteur, qui avaient l’habitude d’aller se faire soigner les dents à Picquigny, n’auront d’autre alternative que d’aller à Flixecourt, Dreuil-lès-Amiens ou Amiens. «  Mais, ils ne seront pas forcément les bienvenus, car les carnets de rendez-vous des confrères sont déjà bien remplis, avertit Bruno Lieutenant. Il y a vraiment un problème de soins dans la Somme. Nous sommes un département très pauvre en densité dentaire. La moyenne nationale est de 65 praticiens, pour 100 000 habitants, alors que dans la Somme, elle n’est que de 33. Nous sommes l’un des départements les plus pauvres en praticiens.  »

Mais, celui qui va bientôt prendre sa retraite, après une carrière bien remplie, l’affirme : «  Ici, les patients sont très agréables. » Comme une manière d’inciter des jeunes, ou moins jeunes, confrères à venir prendre sa relève. «  J’ai vécu à Amiens étant jeune, mais j’ai suivi mes études de faculté à Lille. J’ai ensuite fait quelques remplacements et exercé mon métier à l’armée, avant de venir m’installer, en septembre 1980. Mon carnet de rendez-vous s’est rempli très rapidement. Aujourd’hui, je dois aussi me séparer de mon assistante, qui travaille avec moi depuis 32 ans. Heureusement, elle a pu retrouver une activité similaire  », signale-t-il.

Pour expliquer la désaffection de ses confrères, là encore, Bruno Lieutenant a sa petite idée : «  Les jeunes dentistes ont de plus en plus tendance à vouloir s’installer à plusieurs. L’investissement en matériel est de plus en plus lourd à financer et ils peuvent ainsi partager les investissements. Le coût du plateau technique a beaucoup augmenté. Une importante numérisation du métier est en cours, notamment pour réaliser des empreintes en 3D des dents à réparer ou à remplacer. Même si le remplacement des prothésistes dentaires n’est pas encore à l’ordre du jour.  »






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